Atelier lors du Cercle LUCIE

Hier, 12 membres de la Communauté LUCIE se sont réunis pour un Cercle LUCIE, ou l’entreprise Tact Valeur Action (TVA, agence de conseil en communication par l’objet) nous a présenté son activité et sa démarche RSE, en insistant particulièrement sur un thème très important dans leur activité : développer l’éthique dans les affaires.

Zoom sur l'engagement 5 : les relations éthiques dans les affaires.

Développer l’éthique dans les relations d'affaires est l’engagement 5 du référentiel LUCIE26000. Il comporte 4 principes d’actions :

  • PA16 : Prévenir tout acte de corruption active ou passive.
  • PA17 : Garantir les conditions d’une concurrence loyale.
  • PA18 : Agir en faveur de la responsabilité sociétale chez les fournisseurs.
  • PA19 : Créer des liens durables avec les fournisseurs.

 

 

TVA nous parle de la RSE chez les fournisseurs et des liens durables avec eux.

La publicité par l’objet est le plus vieux média, et reste encore fortement utilisé. C’est le média qui génère le plus d’identification et d’adhésion à la marque. Si l’objet publicitaire est de qualité, il génèrera de la confiance envers la marque. Ce média est aujourd’hui en compétition avec d’autres outils, comme le web par exemple.

C’est également un média qui souffre d’une mauvaise image. Les produits sont-ils de bonne qualité ? sont-ils fabriqués dans de bonnes conditions ? Sont-ils vraiment utiles ?

C’est à ces problématiques que TVA tente de répondre, en proposant des objets utiles et responsables.

TVA s’engage dans une démarche RSE exigeante, tout particulièrement sur ces points. Par exemple, leur objectif principal va être de créer des filières de confiance, en connaissant bien leurs fournisseurs. Ils réalisent également une évaluation sur la qualité des produits, en apportant une attention particulière au respect des normes. Enfin, ils soumettent leurs fournisseurs à un questionnaire RSE, afin de leur demander le niveau de maitrise de leur supply chain.

Si 90% de leurs clients sont fidèles chaque année, c’est sans doute grâce à ces engagements et cette relation de confiance. TVA n’hésite pas à écarter les fournisseurs qui posent des problèmes, et de la même manière, à écarter les clients qui ne veulent pas engager leurs fournisseurs.

Si TVA est exigeant auprès de ses fournisseurs, les clients le sont aussi. En effet, ils sont toujours à la recherche d’un produit alliant 3 principaux critères : La rapidité de création/livraison, la qualité, et le prix compétitif. Il y a souvent un amalgame qui est fait au sujet de la RSE et de l’origine des produits.  En effet, par de nombreux exemples, TVA nous a montré que ce n’est pas parce que le produit est « Made in France » qu’il est RSE. A l’inverse, un produit « made in China » peut être plus responsable. Le but de TVA, agence de conseil, est d’être transparent avec le client, et l’éduquer au maximum pour présenter les différentes options qui s’offrent à lui, afin que le client puisse faire des choix raisonnés et raisonnables. Certains acheteurs sont sensibles et receptifs à ce discours.

Cette présentation très intéressante de TVA a évidemment suscité de nombreuses questions et échanges.  Tout le monde s’accorde à dire que le fournisseur est tout autant responsable que l’acheteur. La clé pour maintenir des relations durables avec les fournisseurs est l’exigence.

 

12 cerveaux sensibilisés à l’éthique dans les affaires, l’occasion de faire travailler les neurones lors d’un atelier d’intelligence collective !

Nous nous sommes donc divisés en 3 groupes de 4 personnes, pour réfléchir ensemble à 3 questions.

  • Quels sont les freins qui pourraient empêcher les entreprises de challenger leurs fournisseurs sur la RSE ?

Ce qui pourrait freiner l’entreprise, est le manque de temps. La différence de langue et la différence culturelle peut aussi apparaitre comme un frein. De plus, il n’est pas toujours facile d’obtenir des réponses de la part des fournisseurs, parfois peu réactifs. Aussi, plus simplement, cela peut être totalement décorrélé de la stratégie de l’entreprise, et donc de ses priorités. Parfois, les fournisseurs sont imposés, ce qui rend la tâche plus difficile encore.

  • Quelles solutions pour encourager les fournisseurs à faire de la RSE ?

Une démarche RSE présente plusieurs avantages. Cela permet de se valoriser commercialement, pour se différencier des concurrents. Une des pistes pour encourager les fournisseurs à faire de la RSE serait de les sensibiliser, les informer, voire les accompagner dans leur démarche. Mettre en place une démarche RSE leur permettrait de fidéliser tant les clients que les salariés.

  • Quels sont les facteurs clés de succès pour des pratiques éthiques et engagées ?

Pour réussir à s’engager et à engager les fournisseurs vers des relations durables, il nous semble important de formaliser son process d’achat, afin d’identifier les priorités. Une fois formalisé, il s’agirait de les partager : à l’entreprise, au secteur, mais aussi au territoire. Différents outils existent, comme par exemple l’auto-évaluation, la charte, ou le label relation fournisseurs responsables. Comme dans tout projet, il est également important de pouvoir mesurer les évolutions dans le temps, par exemple grâce à des questionnaires.

Ces bonnes pratiques et idées sont également applicables dans une démarche RSE plus globale, pas seulement sur l’engagement 5.

 

Merci à tous !

Merci à Yveline et Michel GIRE pour leur accueil dans cette belle salle de réunion ! Merci à Christophe et Claire de TVA pour leur présentation et les goodies ! Et merci à tous les participants : Christian de ADN, Laurent  de Louer un Manager, Alexia de Sagarmatha , Céline  de Opcalia , Christine et Victoria de Learnship, Emilie de Goodwill-Management et bienvenue à Antoine du Slip Français qui reprend le flambeau LUCIE et qui a participé à son premier Cercle !   Et merci à toute la Communauté de partager vos bonnes pratiques et de faire vivre ces évènements .. ! Retrouvez les autres événements de prévus sur notre agenda.